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La saison de l’équipe féminine du Stade Brestois reprend, samedi, avec la réception du FC Metz, au Relecq-Kerhuon. Dans un groupe très relevé, Brest n’a pas l’intention de ne faire que de la figuration.
Le mercato
En gardant sa colonne vertébrale, Brest s’est donné une longueur d’avance par rapport à ses intersaisons précédentes. D’entrée, le Stade Brestois a frappé fort en signant Anna Banuta (Rodez) et Océane Ringenbach (Saint-Malo), 21 buts en D2, l’an dernier, à elles deux… soit quatre de moins que Brest. Derrière, l’internationale turque, Ipek Kaya, revient après trois saisons à Metz, Lou Méry arrive de Saint-Étienne et la locale de l’étape, Charlotte Neutelers, retrouve la pointe bretonne en provenance de Grenoble.
Les ambitions
L’effectif a gardé l’état d’esprit qui a fait sa force l’an passé, tout en ajoutant de la pointure de D2F. Le club a comblé ses manques, notamment offensif. De ce fait, dans une deuxième division qui progresse d’année en année, le Stade Brestois semble posséder un effectif qui lui offrira la possibilité de jouer le haut de tableau. En quatre saisons, Brest n’a jamais fait mieux que cinquième. L’idée sera de faire mieux.
Le championnat
Année après année, le football féminin se masculinise dans les noms des clubs que l’on peut voir sur le calendrier. Ainsi, le club d’Arras est devenu la section féminine du RC Lens, cet été. Une hausse des moyens qui se traduit par davantage de contrats fédéraux dans les effectifs. De cinq, les clubs peuvent désormais en offrir douze par effectif. US Orléans, FC Metz, RC Lens, AS Nancy, FC Nantes, Lille OSC… la D2F progresse. Le Stade Brestois aussi.
September 04, 2020 at 01:33AM
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Football. Le Stade Brestois a des arguments - Le Télégramme
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