Avec ses stades vides, ses plans B pour sauver ce qui peut l’être – d’abord les lucratifs droits TV - et ses coups de canif dans les règles (cinq changements autorisés par match), le football, à l’heure du Covid-19, n’est plus vraiment le même. La bonne nouvelle, c’est qu’en cette saison sans précédent, le PSG, aussi, s’est transformé. D’ordinaire peu résistantes aux frimas de l’hiver, ses illusions européennes sont encore bien vivaces au cœur d’un mois d’août que nos équipes françaises s’évertuent avec brio à sortir de sa torpeur habituelle.
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Paris «libéré»
En attendant Lyon, héroïque face à la Juventus et en quête d’un nouveau coup face à Manchester City samedi, Paris retrouve des demi-finales qui lui échappaient depuis vingt-cinq ans. Une première sous l’ère qatarie, abonnée jusque-là aux désillusions en Ligue des champions. Comme un déclic, la qualification face à Dortmund avant le confinement avait chassé les fantômes de la «Remontada» de Barcelone et du fiasco contre Manchester. Malgré des vents contraires (non reprise de la Ligue 1, blessures de ses stars Mbappé, Verratti) et une courageuse équipe de l’Atalanta, le PSG, autour d'un Neymar taille patron, a su forcer la décision et son destin avec le caractère qui lui a tant fait défaut par le passé. Conscient du changement tant attendu, son président Nasser Al Khelaifi résumait sur RMC mercredi soir : «On a besoin de ça pour changer les mentalités dans le club et quelque chose qui nous bloquait jusque-là». Et si, pour ses 50 ans, ce Paris «libéré» s’offrait le plus beau des cadeaux d’anniversaire ? Le rêve est plus que jamais permis.
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